Il arrive que la décision de la CDAPH ne convienne pas au demandeur : pour cela, des voies de recours sont possibles.
Tout d’abord, le demandeur a 2 mois, à partir de la date de la notification de la décision MDPH, pour contester la décision. Cela doit se faire par écrit ou déposé à l’accueil de la MDPH qui suit le dossier de la personne. Le demandeur va argumenter les raisons de son désaccord dans le courrier, et y joindre la décision initiale contestée (ou alors, si il y a eu une décision implicite de refus, il devra joindre l’accusé de réception de la demande initiale). Il doit refaire la même procédure que pour la demande initiale ; si besoin, une nouvelle évaluation de la situation de la personne sera réalisée par l’équipe pluridisciplinaire de la MDPH.
Lors de la nouvelle commission de la MDPH, le demandeur peut être présent seul, accompagné et / ou représenté par la personne de son choix.
Après le recours administratif, si la nouvelle décision de la CDAPH ne convient toujours pas au demandeur, ou en cas de rejet implicite du recours préalable (c’est-à-dire que la MDPH n’a pas répondu dans les 2 mois), le demandeur peut contester cette décision auprès du pôle social du tribunal de grande instance ou auprès du tribunal administratif, toujours dans un délai de 2 mois. Cela doit se faire par courrier (envoyé par recommandé avec accusé de réception) ou en le déposant à l’accueil du tribunal. Le demandeur doit joindre à son courrier la nouvelle décision ou, en cas de rejet implicite du recours, l’accusé réception par la MDPH du recours administratif. Il reste bien entendu possible de joindre au courrier tous les documents complémentaires qui pourraient aider la commission à proposer l’aide la plus adaptée.
A présent, le patient doit se renseigner auprès de sa MDPH sur les différentes allocations dont il peut bénéficier, ainsi que sur les établissements de soins adaptés à sa situation de handicap qui pourront lui être accessibles.